Les saints du Carmel

Notre Congrégation de spiritualité carmélitaine s’enracine dans les enseignements et les écrits des saints du Carmel.

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face

Sainte Patronne de notre congrégation, cette jeune carmélite du XIXème siècle, docteur de l’Eglise, nous a livré sa « petite voie » de l’Enfance Spirituelle qui est « le chemin de la confiance et du total abandon ».

« C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’amour ».

Saint Elie

Prophète du IXème siècle, il est considéré comme l’archétype du moine. Il inspira de nombreux ermites qui s’implantèrent sur les pentes du Mont Carmel au lieu-dit « la source d’Elie », avant de se regrouper sous une règle commune au XIIIème siècle. L’expérience spirituelle d’Elie au Mont Horeb marque profondément l’esprit du Carmel. C’est dans le silence, le « murmure d’une brise légère » que nous sommes invités à vivre en présence du Seigneur.

Sainte Thérèse de Jésus

Née à Avila en 1515, Teresa de Ahumada entre au Monastère de l’Incarnation avant de réformer le Carmel avec Jean de la Croix. Elle fonde des couvents de carmélites déchaussées afin de favoriser l’union au Christ, notamment aux moyens de la clôture et du silence. Maîtresse de vie spirituelle, elle montre « le chemin de la perfection » aux âmes en quête d’absolu, et invite à une “détermination très déterminée” de suivre le Christ, sans s’arrêter en chemin.

« Que rien ne te trouble, que rien ne t’épouvante, tout passe, Dieu ne change pas, la patience obtient tout ; celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit ».

Saint Jean de la Croix

Réformateur de l’Ordre aux côtés de Sainte Thérèse d’Avila, il souffre l’incompréhension et la jalousie de la part de ses frères. Alors qu’il est mis au cachot, il écrit ses plus célèbres poèmes mystiques, conduisant l’âme à travers « la nuit obscure » jusqu’à l’union transformante en Dieu.

« Le plus petit acte de pur amour a plus de prix aux yeux de Dieu, il est plus profitable à l’Eglise et à l’âme elle-même que toutes les autres œuvres réunies. »